Notre histoire chapitre 2
Chapitre 2
Le petit Naruto continuait de fixer la jeune inconnue avec surprise, surtout ces yeux larmoyants qui semblaient le fasciner complètement. Finalement après quelques secondes de silence, il s’avança un peu plus d’elle.
- Pourquoi tu pleures ?, demanda-t-il doucement.
- Je…je me suis perdue, avoua la petite fille qui continuait de sangloter.
Naruto la regarda plus attentivement : elle était habillée d’un kimono violet à fleurs rose pâles, ses cheveux étaient relevés en un petit chignon. A ce moment, Naruto ne sût dire pourquoi, mais il la trouva très belle, surtout ces yeux aussi beaux que des perles. Il se ressaisit alors que Kouno s’approchai d’eux.
- Tu la connais Naruto ?, demanda-t-il.
Le petit lui répondit par la négative et se retourna vers l’inconnue qui avait cessé de sangloter.
- Comment tu t’appelles ? demanda le blond curieux.
- Hi…Hinata Hyuuga, lança-t-elle avec timidité.
Kouno fronça les sourcils un instant puis se baissa à la hauteur des deux petits.
- Et si vous alliez jouer pendant que je recherche tes parents, dit-il en leurs souriant.
- Oh oui ! répondit avec enthousiasme le blond.
Sans se le faire redire deux fois il prit la main de la petite Hyuuga qui rougit violement et l’entraina vers un stand de pêche au poisson rouge. Kouno lui se dirigea vers sa sœur restée en retrait, arborant un visage grave.
- Surveille les deux petits s’il te plait, il y a quelque chose de louche, le clan Hyuuga ne peut pas avoir laissé l’héritière sans surveillance.
Kiara acquiesça silencieusement et rejoignit les deux enfants alors que Kouno se faufilait avec discrétion dans les ruelles sombres de Konoha. Il marcha pendant une bonne dizaine de minutes, humant l’air avec méfiance et inspectant les alentours mais n’y trouva pas âme qui vive. Il allait rebrousser chemin, quand au détour d’une allée il découvrit le corps, apparemment sans vie d’une femme dans un recoin, caché entre deux poubelles. Ses vêtements étaient déchirés par endroit elle semblait avoir beaucoup lutté contre son ou ses adversaires. Il inspecta le corps et découvrit qu’elle avait été tuée d’un kunaï dans le cœur d’où le sang s’écoulait lentement…un travail de professionnel. Une certaine crainte naquit en lui, si ce qu’il pensait s’avérait vrai….il fallait qu’il en ait le cœur net, il souleva les paupières de la femme.
- Merde ! jura-t-il entre ses dents tout en s’élançant dans une direction connue de lui seul.
C’était une Hyuuga.
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Pendant ce temps l’Uzumaki et la Hyuuga faisaient doucement connaissance en jouant. Naruto ne lui avait pas lâché la main depuis et semblait aimer le contact de la petite qui ne l’avait pas rejeté quand il avait fait ce geste qui aurait pu sembler déplacé, comme le faisaient remarquer certains passants qui les pointaient du doigt mais ça ils ne le voyaient pas…pour la première fois de sa vie il n’était pas seul. Hinata quand à elle ne cessait de rougir à chaque fois qu’il lui adressait un sourire, elle ne savait pas ce qui lui arrivait mais elle sentait qu’elle pouvait faire confiance à ce garçon qui l’entrainait de stand en stand. C’était la première fois qu’elle voyait le monde extérieur, étant toujours cloitrée dans la demeure de ses parents. Elle n’aurait jamais imaginé que les rues de Konoha pouvaient être aussi belles. Quand on lui avait annoncé qu’elle aurait le droit de sortir à l’occasion de la fête annuelle qu’organisait le village, elle en avait été enchantée mais elle s’était rapidement perdue car sa nourrice c’était absentée alors qu’elle regardait les masques accroché dans un des nombreux stands. En vain elle l’avait cherchée mais ne l’avait pas retrouvée et maintenant elle s’amusait avec ce petit garçon qui lui inspirait confiance, malgré que son père lui ait souvent appris de ne pas faire confiance aux inconnus ; mais cette inconnu-là était bien différent des autres, et ça elle ne le saura que bien plus tard…
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Kouno courait à en perdre haleine, sautant parfois sur les toits des maisons pour se repérer, le cadavre qu’il avait découvert confirmait bien ses doutes, il y avait un complot au sein de la famille Hyuuga. Il s’arrêta un moment et regarda autour de lui ne reconnaissant rien.
- Bon sang, je ne reconnais plus le chemin qui mène à cette demeure, sa m’apprendra à ne pas vouloir visiter un village pour aller à la chasse aux jupons…, maugréa-t-il entre ses dents.
Il entendit soudain un cri strident qui lui glaça le sang, instinctivement il se dirigea vers l’ouest, dans les rues désertes de tout habitant. Il n’eut pas à chercher longtemps la provenance du cri, un homme surgi de nulle part lui avait agrippé le pied, le faisant presque tomber.
- V...v…vite il faut prévenir…Hokage-sama…
Kouno se baissa rapidement face à l’homme qui allait sûrement perdre la vie
- Que ce passe-t-il ?! Dites-le moi !!
- L’héri…l’héritière, il faut la re...retrouver et la cacher…
L’homme expira son dernier souffle et mourut sue ces paroles. Kouno ne chercha pas plus à comprendre, il se mordit le pouce jusqu’au sang puis effectua une série de mudra.
- Nîmpo invocation !
Un petit tigre apparut alors dans un panache de fumée.
- Kouno-san ? Que puis-je faire pour vous ? murmura le tigre.
- Vas et trouve Kiara, dit lui qu’il faut absolument qu’elle mette les enfants à l’abri ! Des personnes en veulent à la vie de l’héritière Hyuuga.
- Bien Kouno-san, dit le tigre en partant.
Kouno lui prit une grande inspiration et partit en ayant bien l’intention de trouver la demeure du clan Hyuuga.
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Alors que l’agitation de ce qui pourrait être un complot mettait les nerfs de Kouno à rude épreuve et que les festivités continuaient dans une partie du village, dans le fin fond de la forêt de Konoha, dans une grotte, une silhouette fine aux cheveux d’ébène regardait avec avidité l’eau d’un puits peu profond, qui renvoyait une clarté d’un vert pâle sur son visage où brillait des yeux d’un rouge luisant. Elle se pencha un peu plus vers le puits en se léchant la lèvre inferieure avec un sourire ravi.
- Tout se passe comme prévu, dit-elle. Celui en qui repose le plus grand des démons du monde et la plus pure des jeunes filles sont enfin réunis.
Un gloussement de contentement s’échappa de sa gorge.
Une ombre qui jusqu'à là était cachée dans un sombre recoin s’avança vers elle et dans un geste possessif s’appropria sa taille.
- Bientôt, oui très bientôt, ce grand pouvoir sera entre mes mains.
La voix était grave et rauque.
Dans l’eau du puits on pouvait voir très distinctement les deux petits qui se tenaient toujours par la main, rigoler en regardant le feu d’artifice annonçant la fin de la fête.